Une jeune femme partage sa vie de danseuse entre deux univers radicalement opposés. Elle porte en elle un secret qui guide son existence.

Daria, une jeune femme d’origine slave, partage sa vie de danseuse entre une compagnie de danse neo-classique et un stripclub clandestin. La mystérieuse disparition d’une de danseuses de la troupe ouvre une enquête. Dans le club, Daria est témoin des abus des clients dont ceux d’un certain Menza, un caïd habitué des lieux. Daria va l’inviter chez elle pour lui offrir une danse privée et dévoiler le secret de la disparition de sa collègue…

Le projet est né d’un désir commun de réaliser un film de genre unissant nos univers respectifs celui de la danse et du monde de la vie nocturne.
L’histoire tourne autour de Daria, une danseuse d’origine slave dont on ne connait pas grand chose du passé si ce ne sont ses prédispositions pour la danse classique, sa rigueur et sa discipline qu’elle exerce de jour dans une compagnie en opposition totale de sa vie nocturne dans un club de striptease clandestin où le glauque se dispute au chaotique et au désordre. Personnage guère sociable et assez froid, mais qui reste attentif aux autres. Elle est appréciée pour son investissement et son professionnalisme au travail. Elle porte un secret qui est celui de l’histoire du film qui sera dévoilé à la toute fin donnant au spectateur une possibilité d’imaginer la suite tout comme ces origines.

Personnage attachant, fragile, mais bipolaire elle mène une double vie et se nourrit de la contrariété des autres. Elle se sent investie d’une mission rendant sa propre justice en supprimant le mauvais et les obstacles de façon radicale. En s’inspirant des films comme « Chromosome 3 » de David Cronenberg « The hunger » deTonyScott »La sagesse des crocodiles »de PoChihLeong,le personnage porte en elle une dualité qu’on retrouvera aussi à travers des différentes ambiances du film: éthérée et plutôt pure de jour dans la salle de danse, noir et glauque dans les bas- fonds du club illicite et sans atmosphère particulière, sans vie, dans son propre habitat, comme une sorte de purgatoire personnel.
Le corps humain, à travers toutes ces étapes, prends une place centrale dans le film: d’abord par l’effort, la construction dans la forme rigoureuse et précise pendant la répétition de danse, puis par l’abandon et le pouvoir sexuel dans le strip club jusqu’à sa destruction finale.
Le parcours du personnage sera amplifié par la musique toujours intra diégétique qui évolue en fonction des univers qu’elle traverse (classique, dark blues et hard core).
On aimerait donc vous convier à ces fragments de vie et de mort l’espace d’un temps.